Dossier de presse ALSK

Alexandre Bouthier, 28 ans, photographe, un passage éclair aux Beaux Arts et en fac de lettres à Montpellier. 

Autodidacte. Passionné par l'image et le visuel, il aime particulièrement travailler autour de l'esthétique du corps, le corps traité comme un élément graphique, organique, en mouvement et en mutation.

Fleurs de chair ou Parfum de fleur découle de recherches d'approches et d'applications sur logiciels de retouches photographiques. 

Au commencement, il s'agissait d'opérer sur de succintes ressources photographiques personnelles: portraits, autoportraits... 

Les modifications, les compositions approfondies et poussées au delà de la simplicité de moyens qu'elles requièrent ont considérablement augmenté, se sont multipliées de manière exponentielle grâce à l'imagerie abondante de cette monstrueuse et gigantesque source que représente internet. 

La matière première se compose essentiellement de photographies d'inconnu(e)s. Recherches graphiques plus ou moins subjectives. 

Les fleurs, que sont-elles ? des formes. Des créatures polymorphes cumulant toutes sortes d'anomalies génétiques ? des créatures venues d'ailleurs ? des créatures issues d'une convulsion ? d'une transgression d'une obscénité jubilatoire, ludique, ironique, homothétique ? Ambiguïté de l'objet représenté. Son anonymat. 

Il s'agit d'entraîner, d'inciter à une perception sollicitant essentiellement les yeux et plus généralement le corps plus que l'intellect. Plus simplement se laisser guider par les sens. 

L'œil qui voit, l'œil qui devine, l'œil perçoit des choses plus ou moins esthétiques. 

«J'assimile la culture qui m'entoure, ce qui en découle, ce dont j'ai besoin pour mon travail. J'essaie d'en extraire le ludique et l'agréable. Entre représentation exhibitionniste et représentation prude. Ces fleurs sont objet de désir, mélange de voyeurisme et de sublimation.»

Le spectateur découvre ces fleurs offertes, douces et violentes. On se retrouve confronté à soi-même. 

Par Stéphanie Bertrand Relations publiques Théâtre Jean Vilar